Kugaruka

7 nov. 20209 Min

Escapades Nocturnes à l'Hôtel Azalaï

Mis à jour : 5 nov. 2021

Tout avait commencé au courant de la Saison VII (2017) au moment où je planifiais mes vacances pour Abidjan depuis Tiohtià:ke (Montréal). J'étais dans une telle euphorie à l'idée de me retrouver dans la capitale Yahmessou [Côte d’Ivoire] d'autant plus que ma dernière visite remontait à 2013. J'avais informé ma soeur, certaines connaissances et bien évidemment mes CP* de mon arrivée. J'avais bien conscience que ces vacances auraient une autre dynamique et je m'étais donc mentalement et financièrement apprêté-e pour vivre Babi (Abidjan) dans toute sa splendeur. Mes incursions à l'Hôtel Azalaï avaient commencé par l'entremise de L'Héritier des Akans qui deviendra par la suite l'un de mes amants de l'ombre durant cette période estivale. Vous désirez en lire davantage, déboursez la somme équivalente à la profondeur de cet article. Cliquez sur le lien ci-dessous et suivez les instructions relatives au paiement.

CP* abréviation de Copine ou Copina est une expression Yahmessou [Ivoirienne] des Woubi [Féminin, en terme énergétique] et Yossi [Masculin, en terme énergétique]. Elle est utilisée pour désigner un ensemble d'individus se reconnaissant dans tous les aspects de l'identité féminine même si l'expression désigne principalement les Hommes-Femmes.

LUXE

J'ai toujours eu un goût prononcé pour le luxe et tout ce qui attrait à l'élégance, au charme et à l'esthétique ce qui cadre bien avec le décor chic et distingué de l'Hôtel Azalaï. Lorsque je suis arrivé-e à Abidjan l'une des premières personnes que j'ai contacté est Madame Méa (cliquez sur le lien pour lire l'article la concernant) avec qui nous avons tracé une feuille de route de nos Gazoils*. Pendant ce temps, l'Héritier des Akans et moi avions programmé une série de rencontres qui n'ont cessé d'être inlasablement reportées. Notre rencontre a finalement eu lieu un soir de pluie pendant que je me dirigeais à l'Hôtel Azalaï en compagnie de Madame Méa.

Gazoils* est une expression issue du vocabulaire nouchi et qui fait référence à des sorties récréatives.

ABIDJAN

Avant de vous dévoiler l'intrigue de l'histoire vous devez savoir comment j'ai rencontré l'Héritier des Akans. C'était au courant de la Saison III (2013) par l'entremise d'une connaissance que nous avons en commun et qui m'avait parlé de lui en précisant bien évidemment que c'était un Yossi. Cette conversation a avait lieu au moment où je préparais mes vacances dans le plus grand des secrets allez savoir pourquoi (à vrai dire je voulais faire un effet de surprise en partant à Abidjan). J'avais déjà en tête l'idée de faire sa rencontre et ce désir s'est manifesté lors d'une soirée au LifeStar une boîte de nuit distinguée et située au plateau, le quartier des affaires. J'êtais vêtu-e d'un blazer orange et d'un jeans bleu luisant. C'était à l'époque où je portais des tenues vestimentaires masculines très près du corps. Je dois l'admettre cette soirée là, j'étais sous l'effet de l'alcool qui avait eveillé ma curiosité sur les beaux hommes présents cette soirée-là et réveillé mon instinct sexuel. C'est dans ce contexte que j'ai aperçu comme par hasard l'Héritier des Akans. Vous connaissez mon enthousiasme légendaire et la facilité avec laquelle je peux avoir une profonde connexion avec les personnes qui croisent mon chemin. Devant le LifeStar j'avai crié son nom et prénom. Il se retourna et je pouvais voir que son expression faciale traduisait une grande stupéfaction à l'idée que quelqu'un puisse le connaître sans qu'il ne sache qui était la personne qui avait scandé son nom en ce grand soir de pleine lune. L'attirance que j'avais pour lui était aussi réciproque que le regard bienveillant qu'il me portait avec son sourire. Pourtant cette soirée-là, je ne suis pas rentré-e avec lui à l'Hôtel Azalaï tout simplement parce que cette chaîne hotelière n'était pas encore implantée à Yahmessou. La même soirée quelqu'un me faisait de l'oeil et des appels de phares. L'individu en question profita du déplacement de foule pour me demander en toute discrétion mon numéro de téléphone que je n'avais pas hésité à lui donner. Il s'agissait du Grand Malinké l'ex petit-ami de l'Héritier des Akans comme par hasard. Reconaissable par son nez épaté fort agréable à regarder, sa grande taille et surtout par sa très forte énergie sexuelle, celle que détienne en grande quantité les natifs de la Maison du Scorpion. Une fois que j'avais dis aurevoir à l'Héritier des Akans, je m'étais concentré sur le Grand Malinké qui m'avait raccompagné chez moi en prenant soin de faire une escale chez lui dans l'objectif d'avoir un rapprochement physique autant sensuel que sexuel avec moi. J'aimais sa peau reluisante et l'expression de son regard posé sur moi comme pour signifier qu'il appréciait grandement ma beauté, mon sourire, mon corps svelte, mes expressions et ma personnalié qu'il trouvait dynamique, mais pourtant ô combien mystique et mystérieuse aussi surprenant que cela puisse paraître. J'avais refusé sa proposition voulant que j'écarte mes cuisses tout en sachant pertinemment qu'il avait un féroce mamba noir, traversé par de puissants nerfs et courbé vers la gauche (j'ai un faible pour les bâtons qui regardent en direction nord, sud, est ou ouest). J'arrivais difficilement à résister à l'envie de lui faire une fellation et de me faire pénétrer par lui d'autant plus qu'il était également fasciné par ma verge d'or vigoureusement dressée et prête à libérer sa semence vitale. Cette soirée s'acheva par un sevrage de ma part en lui disant que je préférais attendre une autre rencontre avant que nous puissions savouver ce plaisir charnel.

L'HÉTITIER DES AKANS

Tout au long de mes vacances au courant de la Saison III (2013), je n'avais eu aucun rapprochement de nature sexuelle avec l'Héritier des Akans et je me suis bien gardé de lui dire que j'avais déjà couché à trois reprises avec son ex-copain (je sais, ce que vous vous dites, mais vous serez surpris-e-s par la suite des évènements). Mes sorties avec l'Héritier des Akans étaient plutôt ludiques avec des discussions concernant la vie abidjanaise, nos relations amicales, sexuelles, amoureuses et bien évidement la question épineuse portant sur les Âmes Kamites Androgynes que nous sommes. Cette question ne sera abordée lorsque je reviendrai quatre ans plus tard, c'est-à-dire au courant de la Saison VII (2017) à ce fameux soir où il y avait de forte précipitations pendant que j'étais en direction de l'Hôtel Azalaï avec Madame Méa à mes côtés. Je suis arrivé-e à la réception de l'hôtel en demandant après l'Héritier des Akans, on m'indiqua sa chambre et je m'y rendis en toute confiance et sérénité. Les habits que je portais ce jour-là sont identiques à la photo de couverture de l'article. Cette photo avais d'ailleurs été prise par lui au lendemain de notre soirée. J'étais devant sa chambre d'hôtel et le voilà ravie de me voir et aussi quelque peu étonné par ma tenue vestimentaire qu'il trouvait déclaré pour la circonstance. La chambre était luxueuse, le lit confortable, la salle de bain impeccable, une vue donnant accès à la piscine. Il était content de me revoir autant que moi, je lui ait offert le cadeau que j'avais apprêté pour lui, une chemise comme il sait si bien les porter. Il me propasa une sortie dans endroit branché de la capitale avec pour nom tenez-vous bien la Pharmacie. Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, les regards se sont rapidement orientés vers nous. J'avais apprécié l'ambiance de la discothèque et je trouvais le concept plutôt original. Il s'agissait de se faire servir de l'alcool par des serveuses/serveurs portant l'uniforme représentant le corps médical. Nous avons entamé des causeries avec quelques personnes que nous ne connaissions pas pendant que les verres d'alcools s'enchaînaient jusqu'à que nous soyons irrigués par la saveur fruité des cocktails que nous avions conjointement commandés. La soirée battait toujours son plein et soudain l'idée nous est venue de quitter les lieux et de rentrer en direction de l'Hôtel Azalaï. Nous étions dehors, sous une forte pluie à une heure tardive de la nuit en train d'attendre un taxi lorsque celui s'est arrêté. C'est à ce moment précis que l'instant magique s'est manifesté. Nous sommes rentrés par les deux portières du taxi et nos regards se sont croisés, un sourire en guise de séduction pendant que le taximan nous demandait la destination, nos corps s'étaient rapprochés et nous avions commencé à nous embrasser comme des amoureux et sans s'inquiéter de savoir si le chauffeur de taxi serait choqué. Le contact de nos lèvres était puissant et je pouvais ressentir autant la chaleur de son corps que les gouttes de pluies ruisselantes perlées sur ma peau. Une fois que nous sommes rentrés à l'hôtel, nous avons voulu concrétiser, mais j'avais réfusé à maintes reprises, malgré mon état d'ébriété et pourquoi parce qu'aucun de nous deux n'avait la protection nécessaire et je crois que mon inconscient/subconscient m'avait dissuadé d'avoir une relation sexuelle sans protection. Le lendemain matin, l'Héritier des Akans qui avait tant insisté la veille pour me pénétrer sans succès m'avait remercié d'avoir refusé et qu'il m'estimait davantage pour avoir respecter ce principe.

LA MAISON DU CANCER

Ce qu'il faut savoir à propos de l'Héritier des Akans c'est qu'il est natif de la Maison du Cancer, un signe d'eau à l'écoute de ses émotions et bien évidemment sous la proctection aquatique de sa carapace. Mes incursions à l'Hôtel Azalaï ont commencé à se faire sur une base presque régulière quelques jours avant mon retour à Tiohtià:ke (Montréal). J'étais accompagné d'un talentueux et poétique photographe. C'est à ce moment précis que l'épine dorsale concernant les Personnes Intermédiaires a pris forme. En effet, le photographe et l'Héritier des Akans avaient intériorisé le discours ambiant voulant que les Âmes Kamites Androgynes soient au coeur de la damnation éternelle. Les deux natifs du Cancer étaient persuadés que la nature de notre existence relevait d'une anomalie qu'il fallait s'empresser de corriger par la repentance. C'est à ce moment que nos désaccords ont commencé à se manifester sur la véritable identité des Gardiens & Gardiennes des Portes. J'étais persuadé que les Personnes Intermédiaires existaient pour une raison précise et qu'il s'agissait d'une bénédiction reliée à un Don Inné & Talent Naturel. Toutefois, j'étais encore dans un processus de réflexion sur la spiritualité de nos ancêtres et je n'avais encore répertorié avec certitude les éléments qui permettraient de valider, et ce, sans encombre l'existence des Personnes Intermédiaires. J'étais profondement attristé de me rendre à quel point, ils croyaient fermement que ce que nous sommes étaient le fruit d'une malédiction. Nous n'étions visiblement pas en accord sur la façon dont nous perçevions nos singularités respectives. La leur étaient teinté d'une panoplie de limations, des aspects que j'évoque allègrement dans mon article intitulé Les Gardien-n-e-s des Portes face aux Restrictions Sociales. Nous n'étions pas en accord et cela ne nous avait cependant pas empêché d'entamer une soirée haute en couleur. Pour la circonstance, j'avais porté la même tenue que vous apercevez sur la photo qui accompagne le sous-titre La Maison du Cancer. Après m'avoir retiré mon chapeau, mon cardigan et certains accesoires considérés comme trop clinquants, il ne me restait que mon le haut transparent, mon jean-pantalon et ainsi que mes bottes. Cette soirée a été le moins surprenante parce que nous sommes retournés encore à la Pharmacie, ensuite au Temps d'Aimer (un bar) en compagnie d'un libanais ayant le perdu le contrôle de ses gestes et se croyant tout permis par le privilège que lui octroie la manne financière dont il bénéficie et bien évidemment sa couleur de peau encore perçu par les nôtres comme supérieure à la divine mélanine que nous possédons. La soirée s'acheva encore une fois à l'Hôtel Azalaï en compagnie des deux natifs du Cancer et c'est à ce moment que les révélations commencèrent à propos du Grand Malinké, l'ex-copain de l'Héritier des Akans. Figurez-vous que le Grand Malinké avait déjà introduit son bâton lumineux dans le Tchapa* du poétique photographe. Nous étions surpris d'apprendre que nous avions partagé le même Yossi Masculin, en terme énergétique. Nous avions donc tous reçu une part de son énergie et lui avait reçu la nôtre. Il se trouve que cette soirée là, nous avions décidé d'un commun accord d'apprécier la beauté de nos corps. Vous comprenez donc qu'une dynamique sexuelle à trois commençait à se dessiner. Bien avant, j'avais pris le soin d'aller dans la salle de bain pour éviter de Déposer Bilan* au cas où l'un des deux ou les deux auraient voulu introduire son phallus dans le creux de mes entrailles. Ainsi donc, pendant que les deux natifs de la Maison du Cancer étaient occupés à s'embrasser, j'étais en train de m'appliquer à les sucer l'un après l'autre. Il s'est avéré par la suite que les deux avaient plus d'affinités énergétiques à former un duo plutôt qu'un trio avec moi. Je n'étais pas pour autant déçu-e, je comprenais la sensation d'être dans une dynamique sexuelle impliquant trois personnes tout en étant plus ou moins exlu-e. La soirée s'acheva par un sommeil profond de l'Héritier des Akans, un reveil matinal du photographe et bien évidemment une grâce matinée pour l'illustre Kugaruka Nsoromma.

Tchapa*est une expression Yahmessou [Ivoirienne] des Woubi et Yossi. Le tchapa peut se traduire comme étant l'orifice anal par lequel s'opère la destruction des entrailles.

Déposer Bilan* est une expression Yahmessou [Ivoirienne] des Woubi et Yossi. Elle désigne le fait d'aller aux toitelles pour faire la grande commission. Toutefois, elle fait davantage référence au fait de déverser, par inadvertance cette grande commission pendant un rapport sexuel.

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