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Féminisme, Féminisme Africain & Afro-Féminisme

Dernière mise à jour : 31 déc. 2021

« Si vous ne parvenez pas à saisir avec justesse et subtilité la complexité que renferme l'univers du Féminin Sacré au sein d'un peuple et d'une nation, vous serez dans l'incapacité d'en déchiffrer les codesKugaruka Nsoromma Ashê Sankofa


Amaal Said, 01 Décembre 2016


AVIS

Cet article, en collaboration écrite avec La Katiolaise*, ne vise en aucun cas à balayer du revers de la main les revendications des femmes kamites (noires) qui doivent composer avec une double oppression le néo-colonialisme et la domination masculine des hommes kamites. Cet article a pour objectif de remettre en question la notion du féminisme en tant que telle parce que je demeure convaincu-e qu'il est l'apanage des femmes occidentales et que même si la gent féminine dans sa mosaïque culturelle est sujette à des mécanismes patriarcaux de domination, il n'en demeure pas moins qu'il y a une spécificité propre aux femmes kamites qu'il faut prendre en considération. Cet article a pour objectif d'instaurer une profonde réflexion et d'édifier les Femmes, les Hommes et les Personnes Intermédiaires (Cliquez sur le lien pour en savoir davantage). Je tiens aussi à préciser que ma position sur le Féminisme sera la posture d'une Âme Kamite Androgyne.


*La réflexion de La Katiolaise est marquée en caractère gras afin que vous puissiez comprendre sa posture sur le féminisne, le féminisme africain et l'afro-féminisme. Ses idées viennent confortées/confrontées (avec subtilité) les miennes en y ajoutant sa spécificité au niveau de sa pensée et de son style d'écriture qui relève du Haut-Niveau.


Afropolite,panafricaine,afroféministe, conférencière, blogueuse. La Katiolaise voit dans l'écriture un moyen de se réapproprier le récit de soi mais aussi, d'exploration des questions identitaires dans un contexte d’immigration, d’expatriation et diasporique.


Beaucoup croient que le féminisme est effectivement réservé aux femmes occidentales. D’ailleurs, beaucoup de femmes noires rejettent ce terme avec virulence, y voyant surtout l’expression de frustrations et/ou d’une malsaine compétition avec les hommes. Il n’en est rien pourtant. Pour ma part, je considère féministe toute femme qui lutte ou a lutté pour l’émancipation de ses consoeurs (et par extension toutes les personnes marginalisées) et/ou pour plus de droits au sein de la société. Ne serait-ce que sur le continent africain, les femmes correspondant à cette description sont nombreuses et, quand on englobe la diaspora, elles deviennent légion. D’autant plus, que, tel que déjà signalé, être une femme noire en occident signifie avoir à composer avec le racisme et le sexisme/patriarcat. Ainsi, depuis que les peuples noirs ont été en contact avec la vision et la définition occidentalo-centrée du féminisme, sortir de ce paradigme est aussi une manière de rendre leurs lettres de noblesse à ces femmes racisées bien souvent ignorées dans la conversation et, dont l’apport indéniable à l’avancement de la cause est minimisé. Je terminerais en rajoutant qu’attribuer la lutte féministe aux occidentales, fait passer les femmes noires pour passives. Certes, les revendications, moyens et plateformes que nous utilisons ou auxquels nous avons accès ne sont pas les mêmes, il n’en reste pas moins que la lutte et les gains sont réels.



FÉMINISME

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient d'effectuer un rappel historique pour celles et ceux qui ont une méconnaissance du sujet. Le féminisme est une conception, une idéologie qui prône l'égalité des genres entre l'homme et la femme. Il part du postulat que le privilège masculin accorde toute la plénitude aux hommes en privant les femmes de droits fondamentaux. Olympe de Gouges, considérée comme l'une des pionnières du mouvement féministe durant la révolution française, avait des revendications axées sur la représentation des femmes au sein des instances de décision et des arènes politiques. L'essence naturaliste et essentialiste qui la guidait sera aux antipodes de la pensée de Simone de Beauvoir, une autre figure majeure du féminisme, qui se positionne contre le déterminisme biologique en dénonçant le fait que les femmes soient considérées comme une altérité de la gent masculine. Selon elle, il n'existe pas de fonctions et rôles prédéterminés pour les femmes aussi bien que pour les hommes. Elle revendique l'égalité des genres dans toutes les strates de la société. L'essence qui l'anime est principalement constructiviste et existentialiste.


Féminisme Africain

Splendide femme ébène à la mélanine reluisante


Avant d'introduire le féminisme africain, il faut d'ores-et-déjà comprendre le contexte socio-historique des femmes kamites avant l'esclavage et l'invasion coloniale. J'ai déjà évoqué le rôle des femmes dans les Luttes de Libération des Peuples-Nations Kamites (Cliquez sur lien). Les femmes avaient un rôle crucial, prépondérant et déterminant dans la majorité des peuples-nations kamites qui forment la mosaïque culturelle de Katiopa (Afrique). Elles étaient présentes dans toutes les instances de décisions que ça soit au niveau politique, social et spirituel. Le paysage post-colonial qui se présentait à elles avec les pseudo-indépendances que nous connaissons ainsi que les séquelles/traumatismes reliés à l'acculturation et la détérioration de notre patrimoine sacré, laissaient peu de place aux femmes ainsi qu'à leurs revendications. Des figures importantes comme Awa Keïta (au Mali) et Mafory Bangoura (en Guinée) ont lutté pour les indépendances et la reconstruction des nations kamites. Quel ne fût leur désarroi lorsqu'elles se sont confrontées à un sexisme flagrant, une misogynie sans bornes et une phallocratie des plus détestables provenant des hommes kamites qui, eux-mêmes, étaient sous le joug du colonialisme et imprégnés de façon consciente ou inconsciente de la pensée patriarcale des occidentaux. La vision qu'ils ont des femmes est de la restreindre dans l'enclos familial. C'est dans ces conditions que le féminisme africain va surgir avec des femmes de lettres telles que Mariama Bâ, Aminata Sow Fall, Ken Bugul, Jeanne Martin Cissé, etc. Elles dénoncent les injustices dont sont victimes les femmes dans leur quotidien.


Scission La Décennie des Nations (1976-1985) consacrée aux femmes sera un tournant décisif marquant la scission entre le féminisme occidental et le féminisme africain. Les sujets de discorde étaient focalisés sur le Genre et la Maternité. Trois femmes se sont illustrées lors de ces débats, il s'agissait entre autres de Fatima Mernissi (sociologue marocaine), Filomena Steady (sociologue sierra léonaise), Achola Pala (sociologue kényane). Elles étaient en désaccord avec la vision universaliste des femmes occidentales voulant absolument imposer les notions du Genre et de la Maternité aux femmes kamites dont l'une des principales préoccupations était la décolonisation.


Trois autres femmes se sont admirablement distinguées dans le féminisme africain marquant ainsi une séparation claire, nette et précise avec le féminisme occidental.


Oyeronke Oyewumi – Nigérianne, féministe et sociologue de formation, défend l'idée que le féminisme occidental ne peut pas s'appliquer sur kamita (afrique) parce qu'il est basé sur la notion de dualité entre la femme et l'homme. Or, le paradigme kamite est diamétralement opposé à cette vision dualiste. La sociologue considère que La Mère est la Gardienne des liens familiaux en raison de l'amour inconditionnel qu'elle porte en son sein pour sa famille, un amour qui rejaillit auprès de la communauté toute entière.


Dr. Niara Sudarkasa – Éminente sociologue originaire de Azania (Afrique du Sud), estime que la femme en tant que Mère occupe une position stratégique. La Mère a une valeur éducative inestimable, elle donne la vie autant aux femmes qu'aux hommes. L'importance de la maternité dans le paradigme kamite est essentiel dans la mesure où il n'est pas perçu comme secondaire ou synonyme de soumission comme le voudrait la pensée féministe occidentale. L'honneur qui est associé et réservé à ce titre transcende la maternité faisant de certaines femmes, Mères des Nations comme ce fût le cas de Winnie Madikizela.


Fatou Sow – Sénégalaise, sociologue et féministe s'inscrit dans un autre registre. Elle s'oppose à l'idée de réduire la femme à son utérus et de ne lui accorder de la valeur que lorsqu'elle devient épouse et mère. Elle présente la face cachée d'une mise en avant sans modération de La Mère toute puissante sans égard pour la préservation de sa vitalité. Elle est partisanne d'une redéfinition des termes en évoquant les rapports sociaux de sexe plutôt que de se référer au genre qui s'apparente à un conflit dans ce cas figure.


Ce que l’on appelle le féminisme africain a cela de particulier que, comme le souligne si bien Kugaruka, avant la rencontre avec les colons, les peuples africains réservaient une place de choix à la femme. Elle n’était pas l’inférieure de l’homme et pouvait accéder aux plus hautes instances du pouvoir. Nombre de royaumes et armées ont été dirigés par des femmes et ce, jusqu’à l’aube du 20e siècle. Contrairement au discours ambiant voulant que le féminisme ait été importé, je dirais plutôt que c’est la hiérarchisation des sexes et le patriarcat qui l’ont été (à travers les religions monothéistes notamment). Sous le prétexte d’une soi-disant “tradition” voulant que la femme doive se soumettre à l’homme et à son bon vouloir, beaucoup voient d’un très mauvais oeil l’avènement de ce qu’iels appellent les féministes africaines 2.0. Ce qu’ils semblent ignorer c’est que certes, les réseaux sociaux leur donnent plus de visibilité mais, le féminisme africain n’a absolument rien de nouveau. Il a muté et évolué au même rythme que la société. La nouvelle vague de féministes africaines cherche également à s’affranchir de la sacro-sainte “tradition” qu’on leur brandit au visage tel un épouvantail à chaque fois qu’elles réclament que tout.e.s soient trait.é.e.s avec décence et dignité.


Ainsi, donc des femmes comme Chimamanda Ngozi Adichie et Fatou Diome aussi éloquentes que brillantes sont désormais celles qui portent le flambeau du féminisme africain par leurs écrits et leurs prises de positions tranchées sur la condition des femmes kamites et l'ingérence occidentale dans les affaires internes des sociétés kamites.


Afro-Féminisme


Une autre variante du féminisme est l'Afro-féminisme qui a vu le jour dans un autre contexte d'oppression envers les femmes kamites. En occident, plus particulièrement aux États-Unis, les femmes blanches réclament le droit de vote. Elles se donnent le nom de suffragettes. Elles trouvaient indécent que les hommes kamites puissent bénéficier du droit de vote (1870) avant elles. Vous avez un portrait flagrant de la Suprématie Blanche où les hommes blancs s'érigent comme des êtres suprêmes (alors qu'il n'en est rien) par une domination sur les femmes blanches et sur d'autres peuples (Autochtones, Kamites, Asiatiques, Latinx, Arabes) vivant en Amérique. Les femmes kamites confrontées à la ségrégation raciale, au racisme, à la misogynoire s'engagent dans la lutte pour les Droits Civiques aux côtés des hommes kamites. Dans un élan de solidarité (sans doute guidé par l'espoir), les femmes kamites cherchaient à se rapprocher des femmes blanches. Ces dernières leur ont fait comprendre que leur lutte respective n'étaient pas convergentes et qu'elles n'étaient pas avec elles. Les femmes kamites des États-Unis finirent également par constater avec amertume qu'il y avait un manque flagrant de femmes dans les différents mouvements de libération qui pourtant n'auraient certainement pas vu le jour sans leur contribution. L'exemple des Black Panthers avec Kathleen Cleaver, Assata Shakur, Angela Davis est un exemple parmi tant d'autres comme avec le mouvement de la Négritude qui a eu pour racine deux femmes kamites les Soeurs Nardal : Jeanne & Paulette. Ceci démontre la participation vive, active et farouche des femmes kamites au sein des nos peuples-nations. Pendant que le Black Feminism prend de l'ampleur aux Etats-Unis, le concept commence à s'étendre aux portes de l'Europe et fait écho auprès des femmes kamites vivant dans les pays qui ont contribué à la déchéance des peuples-nations dont elles sont issues. Elles sont les enfants de parents ayant grandi dans la période coloniale et au moment où la colonisation s'achevait. Les femmes kamites vivant en Europe sont comme en Amérique victimes de racisme, de sexisme et de discrimination raciale. En plus de cela, les femmes kamites venant de Katiopa, beaucoup moins celles des Antilles, doivent composer avec des traditions patriarcales (excision, mariages forcés, polygamie, rites du veuvage) qui sont lourdes de conséquences sur leur santé mentale et le développement de leur psychisme. Ce cumul d'oppression se matérialise sous le nom d'intersectionnalité une notion conceptualisée par une femme kamite Kimberlé Williams Crenshaw. Les tenantes actuelles de l'Afro-féminisme ne sont autres que Rokhaya Diallo, Maboula Soumahoro, Léonara Miano, Amandine Gay et Aïssa Maïga. Elles sont toutes conscientes de la complexité d'être des femmes kamites en Europe. Elles parviennent tout de même à se démarquer par leurs idées et la réflexion intellectuelle qu'elles produisent pour imposer le respect que méritent les femmes kamites.


L’afroféminisme se distingue du Black feminism à cause du contexte géopolitique dans lequel chacun a pris naissance. De plus, l’afroféminisme est inspiré du Black Feminism puisque, ce dernier a été théorisé par des intellectuelles américaines. Le féminisme est foncièrement américain et, malgré les déportations et déplacements forcés (esclavage, guerres mondiales etc.), ces idées se sont importées jusqu’en occident. Le terrain était donc fertile pour qu’un nouveau genre de féminisme prenne naissance en Europe. Panafricaine et me réclamant de l’afroféminisme, j’ai longtemps réfuté le vocable “féminisme” non pas parce que je le trouvais incompatible à mes valeurs mais bien parce que je ne me reconnaissais pas dans le combat mené par le féminisme mainstream. Dans les cercles panafricains que je fréquentais, on me faisait comprendre que mes idées de libération de la femme noire n’était pas une priorité. Il y avait cette injonction de, comme l’a si brillamment exprimé Amandine Gay, choisir entre mener le combat contre le racisme ou celui contre le sexisme. Or, comment puis-je dissocier ces deux facettes de ma personne ? Je suis une femme noire et notre oppression est réelle, elle vient du patriarcat et de la suprématie blanche. C’est ce combat que l’afroféminisme me permet de mener non seulement pour les femmes noires, mais aussi pour tou.te.s celle et ceux qui se retrouvent en marge de la société (LGBTQ+, personnes en situation de handicap, travailleur.se.s du sexe, personnes à situation précaire, personnes en milieu carcéral etc.) et sont oublié.e.s par le féminisme bourgeois.


Vous conviendrez avec moi que le féminisme est un sujet de conversation qui cristallise les émotions au sein des communautés kamites. Entre d'une part, les hommes kamites qui pour plusieurs d'entre-eux sont insensibles à la réalité des femmes kamites et ne comprennent pas la nécessité pour elles de se fédérer lorsqu'elles doivent faire face au le mépris et à la haine des hommes kamites qui sont censés les protéger et non les opprimer. D'autre part, nous avons les partisan-e-s d'un kémitisme frôlant le fanatisme et qui se targuent de retourner à la source sans faire preuve d'une once de douceur et de délicatesse envers les Femmes, les Personnes Intermédiaires et surtout envers celles/ceux qui sont encore sous l'emprise de profondes aliénations. Thomas Sankara & Amílcar Cabral faisaient partie de ceux qui avaient compris l'importance capitale d'inclure les femmes dans toutes les strates de la société et dans toutes les sphères de décisions. Alors, pourquoi d'aucuns pensent encore que les femmes kamites devraient récuser le terme Féminisme en lui-même ? Sachant que l'oppression des femmes blanches n'est pas la même oppression que subissent les femmes kamites ? Un clivage qui, selon moi n'est autre que la continuité d'enjeux fondamentaux divergeant entre les femmes blanches et les femmes kamites. Natou Pedro Sakombi, autrice et fondatrice de Natourha, qui m'a inspiré la rédaction de cet article, met en lumière le "Maternisme" évoqué et conceptualisé par la sociologue-anthropologue Catherine Obianuju Acholonu. Un concept tenant compte des réalités historiques, sociales, culturelles et spirituelles des femmes kamites.


FÉMININ SACRÉ

©ToluadeMakoko


La place cruciale des femmes dans les sociétés kamites a été avérée à maintes reprises malgré l'existence d'institutions patriarcales éparses proprement kamites. Ces institutions patriarcales seraient-elles le produit d'une réflexion purement kamite ou le fruit de doctrines étrangères qui se sont implantées par la force du sabre et du canon ? La question demeure. Toutefois, ayant conscience que les femmes kamites ont toujours été présentes dans la création, conception, construction, édification, consolidation, continuité, vitalité de nos sociétés et pendant les luttes de libérations de nos peuples-nations en tant que penseuse, stratège, cheffe de file, résistante, conseillère, visionnaire et mère, la rédaction vous propose un certain nombre de résolutions inspirées du Féminin Sacré et du Féminisme Africain/Afro-féminisme :


LES RÉSOLUTIONS DE KUGARUKA


Féminin Sacré Dans l'optique de nous reconnecter à notre ancestralité, il est primordial de proscrire de notre vocabulaire des mots, noms et expressions qui nous font défaut et qui nous porte ombrage, et ce, même si nous utilisons une langue qui originellement n'est pas la nôtre. Pour ma part, je refuse d'associer les femmes kamites au féminisme. Je préfère utiliser le terme Féminin Sacré qui me semble le plus approprié, selon ma perspective, en raison de la symbolique énergétique à laquelle il renvoie et de sa résonance cosmique. Je sais aussi qu'il ne fera pas l'unanimité auprès des femmes kamites et qui mieux que La Katiolaise pour m'expliquer le pourquoi. Elle me disait : « Féminin Sacré c'est pas mal mais y'a des femmes qui vont le rejeter aussi. Ça sonne comme quelque chose que les Hoteps utilisent pour ensuite manquer de respect aux femmes. » La puissance de ce terme ne devrait pas être entaché par des fanatiques partisans d'un kémitisme où leur perception de la femme est une perception masculine et non une vision féminine des femmes conceptualisée par elles-mêmes.


Guérison des Âmes Nous devons prendre conscience que la guérison émotionnelle, psychique des Êtres Mélaninés que nous sommes, est l'une des clés mystiques qui nous permettra de ne plus être systématiquement en opposition avec les nôtres lorsque nous avons des désaccords sur la façon dont on devrait mener le combat contre l'oppresseur. Cette guérison des âmes nous apportera plus de clarté et de nuance dans nos idées. Les femmes qui auront compris cette dynamique feront rayonner leur famille, leur sororité respective, leur communauté et ainsi que les Peuples-Nations Kamites dont elle sont issues.


Êtres Mélaninés Les Êtres Mélaninés que nous sommes devont savoir que nous sommes des Âmes Kamites incarnées dans des corps avec des éléments qui sont propres à notre incarnation. L'esclavage et la colonisation ayant profondément destructurés nos sociétés en y semant les graines de l'acculturation et de l'aliénation faisaint en sorte que nous soyons prompts à embrasser des concepts et idéologies qui n'émanent pas de nous et qui au contraire nous porte préjudice.


Vision Cosmique J'ai découvert que le Féminin Sacré revêt un caractère éminemment spirituel. Je crois que cet aspect ne devrait pas être occulté par les femmes kamites dans la revendication légitime de leur droit. Sachant que nos soeurs sont très orientées dans des religions étrangères qui vampirisent leur énergie et qui nourrissent les égrégores de ces cultes, il est difficile pour la majorité d'entre-elles (sans pour autant généraliser) qu'elles se rendent compte qu'elles sont dotées d'un grand pouvoir de création, et ce, dans tous les sens du terme.


RÉFÉRENCES

*Les photos apparaisant sous les les titres suivants : Féminisme Africain/Afroféminisme et la photo en début d'article sont des photos que j'ai téléchargé sur la page Facebook de MWASI - Collectif Afroféministe.

Livres

Cheick Anta, DIOP., Nations Nègres et Culture 4ème ed, Par